Tout seuls, sans les Américains, sans une Europe de la défense, nous ne pouvons plus grand-chose. La restructuration militaire à venir ne saurait s'accompagner d'une purge budgétaire. Elle devra en outre tenir compte des enseignements de l'expérience récente, en particulier le caractère stratégique de nos forces prépositionnées et l'importance du transport, de l'aéromobilité et aussi des forces conventionnelles capables d'assurer notre présence aux quatre coins du monde.
Il y aura des arbitrages vitaux à effectuer dans les mois qui viennent si nous voulons, tout simplement, encore exister comme puissance, et éviter que notre siège à l'ONU ne soit plus que le simple témoignage d'un passé glorieux. Le groupe UDI votera le maintien des forces françaises, mais il souhaite que nous soyons largement et rapidement en situation de pouvoir passer le relais aux forces africaines. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur quelques bancs du groupe UMP.)