Qui a dit ce matin qu'il fallait maintenant travailler trente-neuf heures payées trente-cinq ? C'est vous qui l'avez dit, mesdames et messieurs de l'opposition ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Croyez-vous qu'une telle mesure permettrait au pays de s'en sortir ? Nous refusons l'austérité, parce qu'elle engendrerait encore plus de chômage, de misère et d'inégalités. Nous avons fait le choix du retour de la croissance.
Pendant un an, nous avons forgé ensemble les armes pour la bataille de l'emploi et de la compétitivité. Des armes, oui ! Ces armes sont prêtes : à présent, la bataille peut prendre toute son ampleur. Nous avons passé un an pour préparer et engager l'offensive ; nous disposerons de quatre ans pour la réussir et la gagner ensemble.
Je vous invite à cette bataille. Nous l'avons engagée avec un handicap d'une décennie de retard, une décennie d'abandon, une décennie de négligence, de négligence coupable.