Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 23 avril 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Contrat de génération

Michel Sapin, ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social :

Madame la députée, vous avez parfaitement bien décrit, non seulement la beauté de l'idée – il vaut mieux que les idées soient belles ! –, mais également l'efficacité de l'idée qui est derrière le contrat de génération.

Quels que soient ceux qui siègent sur ces bancs, quel qu'ait été leur vote – et beaucoup ont voté positivement sur la loi relative aux contrats de génération –, tout le monde devrait se rassembler autour de quelques idées simples.

Faut-il aider les jeunes, quelle que soit leur qualification, à rentrer dans l'emploi, oui ou non ? La réponse est oui !

Faut-il profiter de l'expérience des plus âgés dans l'entreprise pour accompagner ces jeunes dans la prise de contact, dans la possession même de leur savoir-faire ? La réponse est oui, plutôt que de les pousser vers l'extérieur, vers le chômage, vers une retraite qui recule dans le temps !

Faut-il utiliser les compétences des hommes et des femmes qui travaillent dans l'entreprise, de ceux qui dirigent ces entreprises comme de leurs salariés, pour booster, pour pousser en avant leur savoir-faire, leurs capacités de création, leurs capacités de production, leurs capacités de création d'emplois ? La réponse est oui !

Voilà donc un sujet, voilà une idée, voilà un processus, voilà quelque chose de concret, qui devrait tous nous rassembler au-delà de ces petits sarcasmes qui ne servent à rien, et qui surtout ne servent pas les Français.

Oui, madame la députée, depuis quinze jours, sur l'ensemble du territoire, toutes nos forces – préfets, Pôle emploi, chambres de commerce, chambres de métiers, syndicats, organisations artisanales – sont mobilisées pour faire valoir ce qu'est ce nouvel outil, le contrat de génération, au service de la jeunesse, au service des entreprises, pour lutter contre le chômage avec efficacité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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