Pourquoi avoir affiché tant de conviction ?
Je vous ai interpellé, monsieur le ministre, sur le fait qu'aussi bien le président Claude Bartolone que le premier secrétaire de votre parti, M. Harlem Désir, contestaient votre affichage des 3 % ; vous nous avez alors juré, la main sur le coeur, que vous tiendriez ce niveau. Vous vous reniez quatre mois plus tard ! Je parle du solde, mais je pourrais dire la même chose des dépenses, systématiquement présentées à la hausse quatre mois après. Autant d'assurance fin 2012, autant d'aveux début 2013. C'est la même chose pour la dette.
Mesurez-vous, comte tenu du discrédit que votre stratégie ne manquera pas d'attirer sur la France, l'aléa considérable que vous faites peser sur les finances publiques, les risques graves de dérapage du coût de la dette que vous faites courir à notre pays ?
Il y a aussi dans votre programme – nous l'avons dit en commission et vous n'avez pas sérieusement démenti, monsieur le ministre du budget – la poursuite d'une augmentation de la fiscalité.