Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, permettez-moi tout d'abord de réagir aux propos des représentants de l'opposition qui se sont exprimés avant moi. Même si M. Mariton a fait un petit acte de contrition – on n'en attendait pas moins de sa part –, je trouve ses propos excessifs et surtout déplacés compte tenu de ce qu'a été la gestion de la majorité précédente durant les deux décennies où elle a été au pouvoir.