Intervention de Christophe Caresche

Séance en hémicycle du 23 avril 2013 à 15h00
Déclaration du gouvernement en application de l'article 50-1 de la constitution sur le programme de stabilité de la france pour 2013-2017 débat et vote sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

Il est vrai qu'avec ce programme de stabilité, le Gouvernement adapte ses perspectives budgétaires à une conjoncture qui n'est malheureusement pas celle que l'on espérait. Il le fait avec une double préoccupation, et d'abord avec celle de maintenir l'effort de réduction du déficit. Il n'y a pas de relâchement sur ce plan dans le programme de stabilité qui nous est présenté, puisque le déficit continuera à diminuer de manière sensible en 2014 et dans les années suivantes. Ce programme de stabilité ne constitue donc en rien un renoncement à l'objectif d'assainissement.

On nous dit que nos prévisions de croissance sont trop optimistes, et il est vrai que le Haut conseil des finances publiques a pointé des incertitudes sur ce plan. À cela, deux réponses : le Gouvernement, tout d'abord, a raison de maintenir un scénario que je qualifierai de raisonnablement volontariste. Il est évident qu'une prévision de croissance n'est pas seulement le constat d'une situation, mais aussi le résultat d'une politique, et on ne peut reprocher au Gouvernement de croire en sa politique, dès lors que cela ne le conduit pas à formuler des hypothèses fantaisistes. En outre, le Gouvernement s'est calé sur les prévisions de la Commission européenne, ce qu'on ne saurait lui reprocher.

Du reste, même avec un scénario plus pessimiste, ou plus prudent, la trajectoire d'ajustement budgétaire serait en réalité peu affectée, et je veux remercier notre rapporteur…

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