Vous savez bien, monsieur le président de la commission, vous qui étiez à la place de Christian Eckert il y a un an, que votre programme de stabilité tablait sur une prévision de croissance de 1,75 %.Nous l'avons abaissée à 1,2 % en juillet, à 0,8 % en septembre et aujourd'hui, nous nous en tenons à un chiffre extraordinairement réaliste, de 0,1 %, qui est le chiffre même avancé par la Commission européenne.
Le Haut Conseil a certes formulé des observations et nous en tenons compte, bien évidemment. Mais il faut bien voir que celles-ci insistent à la fois sur les aléas baissiers et sur les aléas haussiers. Je maintiens pour ma part, sans excès de volontarisme, que l'économie française a tout à fait les moyens d'avoir une croissance de 0,1 % et plus en 2013 et de 1,2 % et plus en 2014.
Bernard Cazeneuve reviendra après moi sur les aspects budgétaires : M. Vigier nous a accusés de matraquage fiscal, utilisant une formule facile qui tourne en boucle sur les bancs de l'opposition.