Mme Pécresse se trompe en critiquant nos prévisions de croissance à moyen terme, ne serait-ce que parce qu'elles correspondent exactement aux hypothèses du dernier programme de stabilité de Nicolas Sarkozy : 2 %. Pourquoi voudriez-vous ce qui était considéré alors comme juste soit faux maintenant ?
En réalité, de quoi s'agit-il ? L'économie française, pendant les cinq dernières années, a accumulé un retard sur son potentiel de croissance qui sera rattrapé et dépassé, notamment grâce aux réformes de structure que mène ici la majorité. C'est en ce sens que nous continuerons d'aller.
Madame Dalloz, avec le sens de la nuance qui vous caractérise (Protestations sur les bancs du groupe UMP), vous avez énoncé un certain nombre de contrevérités qu'il faut rectifier ici, notamment en ce qui concerne l'évolution de la dépense publique qui sera divisée par quatre par rapport aux années où vous étiez aux responsabilités, passant de 2 % à 0,5 % du PIB. Rappelons qu'en 2012, hors événements exceptionnels, la dépense publique a progressé de 0,7 % contre 0,9 % en 2011, seule année d'effort du quinquennat précédent.