Non, madame Dalloz, ce ne sont pas les mesures que vous avez prises, mais bien celles que nous avons adoptées en loi de finances rectificative 2012 à la suite du rapport de la Cour des comptes. Je vous invite à en relire le contenu : il indiquait très clairement que certaines dépenses dérapaient à hauteur de 2 milliards, tandis que les recettes étaient manifestement surestimées à hauteur de 8 milliards, dont 6 milliards résultant d'erreurs manifestes d'appréciation.
Certes, nos débats budgétaires peuvent être l'occasion de témoigner de nos désaccords sur les orientations de politique économique ; mais je vous invite, chers amis de l'opposition, à faire preuve d'honnêteté intellectuelle lorsque vous avancez des chiffres, parce que la manière dont vous les manipulez n'est pas digne de nos débats devant la représentation nationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Si vous regardez les chiffres présentés dans les documents de votre commission, monsieur le président de la commission des finances, vous vous rendrez compte, tout comme les orateurs qui se sont exprimés et notamment mon prédécesseur immédiat qu'est Mme Pécresse,…