Faire prévaloir, principalement dans les activités de soutien, la notion de compétence par rapport à celle de statut constitue pour la DRH une préoccupation quotidienne. Nous essayons d'accroître la part des responsabilités confiées à des personnels civils, notamment dans les bases de défense où nous enregistrons de notables succès en la matière. Toutefois les syndicats ont parfois raison de signaler que certains postes seraient plus utilement confiés à des civils qu'à des militaires. Mais les fonctions les plus élevées du ministère sont, par nature, militaires, ce qui peut fausser un peu la perception.
La mobilité, en direction de la province, soulève cependant plus de difficultés pour les cadres civils que pour les militaires.
Quoi qu'il en soit, les cultures évoluent, mais nous devons poursuivre avec détermination dans cette voie.
Ne pouvant plus recruter d'ouvriers de l'État, nous avons recours à des contractuels selon la loi de 1984, qui ne concerne pas les collectivités locales, et qui nous permet de conclure des CDI sans, comme elles, devoir attendre six ans.
Les syndicats estiment que, si l'on peut recruter un jour de nouveau des ouvriers de l'État, il faudrait peut-être commencer par intégrer dans cette catégorie les contractuels recrutés en lieu et place d'ouvriers. Nous examinerons cette possibilité compte tenu des contraintes budgétaires.
Les conséquences des inaptitudes au travail sont limitées par l'importance de notre volume d'emplois et par le fait que nos personnels civils exercent de plus en plus des tâches administratives et de moins en moins industrielles. Nous transformons donc sans difficultés majeures des emplois techniques en emplois non exposés aux risques d'inaptitude. Ce qui va dans le sens de notre souci d'offrir une employabilité pérenne et de proposer des formations adaptées à nos besoins.