Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du 24 avril 2013 à 21h30
Infrastructures et services de transports — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Monsieur le président, mesdames, messieurs, nous y voilà enfin ! Enfin, nous allons pouvoir nous prononcer sur ce texte, en particulier sur son article 7 qui traite de la pollutaxe attendue depuis de nombreuses années par les écologistes et sur laquelle je souhaite revenir quelques instants avant d'égrainer les autres articles.

L'enjeu en l'occurrence nécessite de penser différemment l'approche en matière de déplacement des marchandises sur notre territoire et de mettre enfin les externalités en phase avec la réalité de l'impact du transport de marchandises par voie routière. On ne peut donc que se satisfaire qu'un signal soit aujourd'hui envoyé. Ce gouvernement a fait en effet le choix d'organiser en profondeur notre pays et de tout mettre en oeuvre – je pense également aux futures lois de décentralisation et au projet de loi urbanisme et logement – pour le préparer aux futurs enjeux que nous ne pouvons plus maintenant ignorer, à savoir la fin des ressources naturelles disponibles, le pétrole cher, la pollution insupportable, sans parler des pertes de temps que représentent les dizaines d'heures que les Parisiens et les Franciliens passent dans les bouchons. Vraiment, il est temps de structurer différemment notre pays, et tel est bien l'objet de cette première marche, même si, à notre goût, elle n'est pas assez haute. En tout cas, cela nous change du « plat pays » que nous avait proposé précédemment la droite !

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