Bien que la première année de faculté de médecine se termine par un examen, sa sélectivité en fait en réalité un véritable concours d'un niveau équivalant à celui des grandes écoles, favorisant ainsi la sélection sociale.
Offrir la possibilité d'intégrer un cursus aussi long et exigeant que celui des études de médecine à de jeunes étudiants ayant emprunté par nécessité un parcours différent constitue de toute évidence un progrès vers plus d'égalité : cet article pourrait en effet modifier la donne sociale actuelle – parce que cette seconde voie sera exigeante –, permettant ainsi à certains de réaliser un rêve auparavant inaccessible.