Cet amendement vise tout d'abord à substituer la notion de « réorientation » à celle d'« orientation », afin d'exclure la sélection à l'entrée dans le cursus universitaire. En outre, il précise que cette réorientation aura lieu au bout de huit semaines d'enseignement au minimum. Enfin, sans modifier le taux actuel d'épreuves intervenant au bout de 15 % d'étudiants devant systématiquement faire l'objet d'une réorientation s'ils sont mal classés à l'issue des épreuves intermédiaires, l'amendement offre la possibilité aux universités de proposer une réorientation aux étudiants mal engagés en PACES, au-delà de ce plafond de 15 %. L'amendement précise que lorsqu'un étudiant est réorienté, l'université doit lui assurer une réinscription à une formation dès l'année universitaire en cours. Excluant toute sélection, cet amendement vise donc à proposer des projets ambitieux de réorientation précoce aux étudiants.