Simplement dans le but de rappeler à la majorité – qui, j'en suis convaincu, sera sensible à cet argument – que sur ces sujets, nous ne sommes pas figés dans une posture idéologique.
Je sais par expérience que le consensus ne peut surgir que du dialogue entre majorité et opposition. Je l'ai vécu ici, en 2005, alors que j'étais dans la majorité : l'opposition a voté le texte que nous lui proposions, après de longues semaines de travail collectif et une évolution des positions des uns et des autres, sur un sujet difficile.
Une expérience récente nous a aussi montré qu'il n'est pas bon pour un peuple de s'affronter sur les sujets de société. Après le mariage pour tous, évitons le « droit à la mort pour tous » qui fracturerait la société sur un sujet sensible et douloureux.