Il y a une limite à l'autonomie de la personne : cette limite, c'est la dignité qui nous relie et qui nous rassemble. Je n'ai pas le droit de disposer absolument de mon corps ; admettre cela – je pense que nous sommes tous d'accord sur ce point, des deux côtés de l'hémicycle –, c'est considérer que les mères porteuses ne posent pas de problème, pourvu qu'il y ait un contrat entre deux personnes responsables ; c'est considérer que nous avons le droit de vendre notre rein, puisqu'il nous appartient ; C'est là une conception très individualiste de la société, et peut-être marchande. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.)