Fière de ses règles disciplinaires, de ses traités et de ses pactes, consciencieusement occupée à donner satisfaction aux marchés, l'Europe, soulignait récemment l'économiste Frédéric Lordon, « a décidé, contre toute logique économique, qu'il n'était pas d'autre voie pour stabiliser les dettes publiques que la restriction généralisée ».
Nous estimons pour notre part qu'il n'y a pas d'autre voie pour réduire le déficit public que la croissance, l'investissement et l'emploi.