Je m'associe à un certain nombre de réflexions formulées par les orateurs des groupes SRC, Écologiste et GDR, notamment quant aux pistes d'améliorations qui ont été identifiées. Je tiens à rassurer les groupes UMP et UDI : une jeune parlementaire peut fort bien avoir une expérience locale en matière de logement, comme c'est mon cas. Nous partageons tous, je pense, l'objectif visant à augmenter le nombre de logements sociaux dans tous les quartiers et les territoires, ce projet permettant de passer des intentions aux actes en encourageant ceux qui sont volontaires et en incitant à le faire ceux qui le sont moins.
Les auditions que nous avons réalisées témoignent que la seule mobilisation du foncier public ne permettra pas de construire l'ensemble des logements dont nous avons besoin mais qu'il s'agit là d'une piste intéressante. Elles ont également montré que la plupart des collectivités ont accepté le cadre qu'est la loi SRU. Nous nous inscrivons dans ce cadre, tout en l'améliorant, afin d'être au plus près des besoins réels de nos concitoyens. Presque trois-quarts de la population sont éligibles au logement social et, dans certaines communes, une bonne partie des habitants est en dessous des plafonds du logement très social. Ce texte permet de traiter de l'ensemble des problèmes qui se posent dans la « chaîne » du logement tout en tenant compte de la spécificité des territoires.