Je tenais à remercier le Gouvernement pour le soutien qu'il a apporté aux partisans du « oui » au référendum sur la fusion des deux départements alsaciens.
Nous devons tirer les leçons de ce scrutin : le « oui » a recueilli 57 % des suffrages sans que soit atteint le seuil de 25 % des inscrits. Celui-ci apparaît hors de portée pour une consultation isolée de la sorte, comme le confirment les constats que nous pouvons faire à chaque élection législative partielle. D'autre part, il semble difficile de mobiliser les citoyens en faveur d'un principe dont ils ignorent comment il se traduira concrètement, puisqu'il appartiendra au Parlement de statuer sur le projet qui en définira les modalités d'application. Dans l'intérêt d'autres projets de fusion, il convient de lever ces obstacles !