Madame la ministre, je partage davantage votre diagnostic que vos préconisations ! Imaginez le citoyen qui cherche à obtenir une réponse sur une question liée à la politique des transports : l'immobilier urbain relève de la commune, le transport public de l'EPCI, le transport scolaire du département, le TER de la région, la LGV de l'État. À cela se rajoutent encore, dans mon département du Jura, les coopérations transfrontalières. Cet enchevêtrement se retrouve dans la politique de l'eau ou pour l'approvisionnement en biomasse. Chacun ne peut que déplorer ce mille-feuille, mais il apparaît bien difficile de dépasser le stade du constat.
Le renforcement de l'intercommunalité épouse le sens de l'histoire, à condition toutefois que ce mouvement ne soit pas conduit au détriment des villages, qui m'intéressent personnellement plus que les communes. En revanche, je persiste à regretter la suppression du conseiller territorial, qui aurait permis de fusionner à terme départements et régions. Si on attend l'unanimité pour agir, rien ne sera fait, jusqu'au jour où entre département et région, il faudra bien choisir !