Je tiens à saluer le travail de transversalité entre les différents ministères sur la question de la jeunesse : il s'est inspiré de l'expérience des grandes collectivités – Rouen, notamment –, qui mènent à bien des politiques publiques en direction de la jeunesse.
Je crains que les meilleures mesures prévues par le Comité interministériel de la jeunesse ne soient pas accueillies à leur juste valeur lorsqu'elles auront déjà été mises en oeuvre par des régions, des départements, voire des pays. Comment rendre lisibles vos préconisations ? Comment mutualiser les moyens – une obligation absolue en période de crise économique ?
Il conviendrait également que la Frances s'aligne sur le reste de l'Europe, qui étend la tranche institutionnelle de la jeunesse de quinze à trente ans.
C'est un fait : les bailleurs sociaux refusent d'accueillir les jeunes sans ressources. Ne conviendrait-il pas de donner plus de moyens aux résidences pour jeunes actifs, qui accompagnent les jeunes en grande pauvreté ?
Il faut faire confiance à l'éducation populaire, gage de la réussite en matière de politique de la jeunesse.