La préconisation six est la seule à s'attaquer aux causes des arrêts de travail liés à des maladies professionnelles et à des accidents du travail. Or, chacun sait que la dégradation de la santé des salariés est due à des conditions de travail beaucoup plus difficiles qu'auparavant – je pense notamment à la sous-traitance : les chefs d'entreprise sont soumis à des conditions effroyables imposées par les donneurs d'ordre, conditions qui ne sont pas sans conséquences sur la santé des salariés.
Il convient également de poser la question des moyens : la révision générale des politiques publiques ayant provoqué une baisse dramatique du nombre des inspecteurs du travail, ceux-ci n'ont plus aujourd'hui les moyens de se rendre dans les entreprises pour assurer les contrôles qui permettraient de limiter les maladies professionnelles et les accidents du travail.