Intervention de Anne Pépin

Réunion du 16 avril 2013 à 17h30
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Anne Pépin, directrice de la mission pour la place des femmes au Centre national de la recherche scientifique, CNRS, responsable du projet européen INTEGER, Institutional transformation for effecting gender equality in research :

S'agissant de la loi Sauvadet, le CNRS a fait une réponse à la DGRH. Dans certaines disciplines où les viviers de femmes sont faibles, il y a encore une demande de dérogation pour le mandat actuel du comité national. S'agissant du jury d'admissibilité, avec deux tiers d'élus et un tiers de personnalités nommées, le CNRS s'engage en cas de désistement à viser l'objectif des 40 %. Pour le jury d'admission, dans le cadre duquel il y a plus de marges de manoeuvre puisque davantage de personnalités nommées, il y a encore une demande de dérogation pour les chargés de recherche, mais pas pour les directeurs de recherche. Peut-être est-il possible d'aller au-delà dans certaines disciplines.

Je m'empresse de dire qu'une proportion de 40 % de femmes dans un jury ou dans un conseil d'administration ne suffit pas pour arriver à des décisions plus égalitaires : il faut aussi former les gens à l'égalité professionnelle et au poids des stéréotypes de genre. La formation est donc un élément primordial.

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