Dans un jury, ceux qui sont au coeur de la discipline ont plus d'autorité que d'autres. Il faut donc veiller à ne pas trop ouvrir le spectre disciplinaire du jury car la parité ne suffit pas : chacun doit être à égalité d'autorité pour que la décision soit vraiment paritaire. Autrement dit, il faut éviter la présence de « femmes potiches » d'une autre discipline uniquement pour assurer la parité : c'est un travers possible.
Pour en revenir au projet de loi, il serait compliqué que le président nomme les personnalités qualifiées si elles peuvent – comme le ministère le souhaite, ai-je cru comprendre – voter ensuite pour le second mandat du président.
L'arbitrage du recteur, comme vous le proposez, poserait aussi des difficultés parce qu'une partie importante de la communauté universitaire y verrait la mainmise de l'État dans la gouvernance des universités.