Nous demandons effectivement que la périodicité de l'évaluation des femmes soit allongée d'une année supplémentaire par enfant – à l'échelle européenne, le délai est de dix-huit mois. Cela constituerait une grande avancée.
Nous pensons que la loi devrait prévoir l'existence de chargés de mission dans toutes les universités et, surtout, garantir leur pérennité. Ce faisant, elle contribuerait à lever les freins culturels qui existent au sein des universités. Actuellement, en effet, la mise en place d'un chargé de mission est liée au mandat présidentiel de quatre ans ; ensuite, son maintien dépend du bon vouloir du président suivant. Or l'actualité a montré que certains chargés de mission n'ont pas été reconduits après des changements de présidence. J'ajoute que les chargés de mission devraient se voir attribuer des moyens, ne serait-ce qu'une reconnaissance horaire, mais surtout la possibilité de faire partie du bureau pour être au plus près des décisions qui sont prises au sein des universités au regard des plans d'action qui doivent être mis en oeuvre.