Le travail des chargés de mission est essentiel, en particulier pour l'échange de bonnes pratiques entre établissements. Leur légalisation constituerait une grande avancée.
S'agissant des affaires de harcèlement, le problème est qu'elles sont traitées en interne à l'université. Or il y a beaucoup de gênes à l'intérieur du système quand un collègue que l'on connaît est accusé de ce type de comportement. En outre, on peut imaginer que des présidents et des administrateurs soient tentés d'étouffer une affaire afin de préserver la réputation de leur établissement. La section disciplinaire du conseil d'administration est-elle la bonne instance pour traiter de tels faits ? Ne faudrait-il pas prévoir l'intervention d'une personne extérieure à l'université ? J'ai le sentiment qu'une certaine distance par rapport aux acteurs est nécessaire.