Les chercheurs du CNRS doivent rendre un rapport d'activité tous les deux ans – même si elles sont en congé de maternité. Il serait donc utile de prolonger la période d'évaluation.
Le plan d'action que nous avons commencé à mettre en oeuvre prévoit un dispositif pour l'accueil en délégation : pour les enseignants-chercheurs dans nos laboratoires, nous essayons de donner la priorité aux retours de congés de maternité, d'adoption ou parentaux. Au niveau des laboratoires, nous menons des entretiens avec les directeurs d'unité avant et après les congés pour évaluer les besoins, et nous essayons de mettre en place des dispositifs d'accompagnement : pour les chercheurs, nous pouvons embaucher des post-doctorants ; pour les personnels ingénieurs et techniciens, nous mettons en place des formations.
Les chargés de mission égalité ou référents égalité sont très utiles, mais ont besoin, comme l'a souligné Isabelle Kraus, de réels moyens. Les chargés de mission ont été mis en place ponctuellement à partir des années deux mille, grâce à une aide européenne. La mission pour la place des femmes au CNRS a été créée en 2001 : elle dispose de moyens et de personnels, et elle est essentielle pour la mise en oeuvre du plan d'action. Elle est rattachée directement à la présidence, mais ne siège pas au comité de direction du CNRS. Néanmoins, on pourrait imaginer que cela soit possible, au même titre que les chargés de mission pourraient être présents, comme le propose Isabelle Kraus, dans le bureau des universités.
Sur le harcèlement, une importante réflexion est engagée au service du développement social de la DRH du CNRS. Des réunions se tiendront cette année sur ce sujet.