Intervention de Vincent Berger

Réunion du 16 avril 2013 à 17h30
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Vincent Berger, président de l'université Paris-Diderot, représentant de la Conférence des présidents d'université, CPU :

Les femmes qui font un mémoire de master sont également concernées.

Je pense qu'un travail de fond devrait être mené pour préciser où commence le harcèlement dans le contexte de la direction de thèse. Il faut savoir que le directeur de thèse et le doctorant ont un rapport en one to one, ce qui est une spécificité professionnelle. De la même manière, le succès de la thèse du doctorant dépend entièrement du directeur. Il existe également une relation de séduction intellectuelle entre le directeur et son élève. Enfin, beaucoup de professeurs ne disposent pas d'un bureau à l'université et rencontrent leurs étudiants chez eux. Un directeur de thèse a-t-il le droit d'inviter une doctorante chez lui pour discuter de sa thèse ? Une telle pratique va-t-elle trop loin ? Personne ne s'est penché sur ce point précis. Il me semble nécessaire de clarifier les choses.

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