Comme l'ont constaté les chargés de mission, les saisines de la section disciplinaire proviennent quasi exclusivement des doctorantes étrangères. Par contre, lorsqu'elles sont harcelées par le même directeur que les doctorantes étrangères, les doctorantes françaises nous répondent que ces pratiques font partie du jeu, que c'est le prix à payer pour décrocher leur thèse. Nous sommes donc en présence d'un problème culturel. Les chargés de mission se sentent impuissants face à l'omerta, et très isolés face aux réactions très vives que suscite ce sujet. Ils expriment le besoin d'une aide extérieure, qui pourrait prendre la forme d'une plateforme nationale auprès de laquelle ils pourraient obtenir des conseils juridiques et pratiques.