N'est-il pas anormal que les chômeurs qui ont enchaîné les contrats à durée déterminée (CDD) ne puissent profiter de l'accompagnement privilégié dont bénéficient les chômeurs ayant fait l'objet d'un licenciement économique ? Dans son plan d'action, votre directeur général affirme sa volonté – confirmée cette semaine par la création de 2 000 emplois supplémentaires – d'instaurer un accompagnement renforcé de droit commun et de disposer d'un correspondant pour soixante-dix chômeurs maximum. Le CSP ne correspond-il pas précisément à ce que devrait être cet accompagnement renforcé de droit commun ?
Par ailleurs, n'y a-t-il pas une contradiction entre l'approche collective du PSE, soutenue par l'intervention de cellules de reclassement, et la dimension individuelle du CSP – susceptible d'entraver la recherche de solutions collectives et donc la revitalisation de nos territoires ?