En ce qui concerne le gaz, il s'agit de faire correspondre l'offre et la demande, mais il semble qu'il n'y ait pas, en la matière, de grande révolution à attendre. Comment la production doit-elle évoluer dans les trente prochaines années ? Pendant combien de temps les réserves mondiales de gaz nous permettront-elles de nous approvisionner dans les conditions actuelles ? Quelle part pourrait prendre à l'avenir le biogaz ou l'hydrogène liquide ?
Dans le domaine de l'électricité, le Président de la République a fixé des objectifs forts : le tarif de rachat des énergies renouvelables entraînera une augmentation du prix de l'électricité et la substitution d'une partie de l'énergie nucléaire par des énergies renouvelables – la première devant passer de 75 % à 50 % de la production totale – sera ardue. Cette évolution est-elle réaliste ? Quel est le montant des investissements nécessaires et quel est le coût pour l'usager ? Nous ne voudrions pas être confrontés au même problème que l'Allemagne qui tente de tenir des promesses trop ambitieuses.