Ces trois accords viennent à point nommé pour afficher une coopération entre la France et l'Afrique sur laquelle il est nécessaire d'insister. Il y a pire qu'un Etat totalitaire, c'est un Etat inexistant ; il faut donc que nous aidions à la construction des Etats et cela passe en particulier par celle des armées.
L'article 4 de l'accord avec Djibouti, par lequel la France s'engage à contribuer à la défense de l'intégrité de ce pays, est quasiment superfétatoire puisque, comme on l'a vu avec le cas du Mali, des interventions peuvent plus généralement être justifiées par l'article 51 de la charte des Nations unies. L'équivalent de cet article 4 ne figure pas dans les deux autres accords qui nous sont soumis, mais de fait, ils comportent une sorte de garantie implicite.