Intervention de Germinal Peiro

Réunion du 24 avril 2013 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Ce n'est pas parce qu'une décision est prise au niveau européen que les parlements nationaux n'ont rien à dire ! D'autant plus qu'en l'occurrence, la France s'y était opposée. Nous sommes donc tout à fait dans notre rôle.

Nous devons adopter cette proposition de résolution, dans la mesure où elle a le mérite d'engager le débat et de rappeler qu'on ne peut jouer avec le feu et qu'il y a lieu d'être très prudent vis-à-vis des consommateurs, qui peuvent faire des amalgames avec le drame de la vache folle ou la tricherie généralisée ayant consisté à mélanger les viandes et à mettre du minerai de cheval à la place du boeuf. Ce type de décision est très préjudiciable à la consommation et aux filières agroalimentaires.

Il faut, par ailleurs, comme cela est demandé à l'alinéa 26 de la proposition, engager une étude socio-économique complète en s'appuyant notamment sur le Conseil économique social et environnemental de l'Union européenne. On ne peut balayer d'un revers de main les importants résidus d'abattoir que nous avons, qui n'ont rien à voir avec les résidus d'équarrissage. Il peut s'agir des glandes, des os, des estomacs, des morceaux de graisse – de tout ce qui n'est pas vendable.

On ne peut dire qu'on n'utilisera pas ces protéines : il convient d'adopter des précautions d'usage, en particulier ne pas faire consommer des protéines animales à des ruminants. Je rappelle que si certains poissons ne mangent que des végétaux, d'autres sont carnassiers, et que le porc est omnivore, comme la plupart des volailles.

Cela dit, un plan européen sur les protéines constitue une véritable solution.

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