Je salue à mon tour cette proposition de résolution et déplore la décision de la Commission européenne d'autoriser à nouveau les farines animales pour nourrir les poissons. J'approuve notamment la création d'un label « 100 % végétal et poisson ».
Je voudrais aussi souligner la fragilité de la pisciculture française, dont la production a diminué de 20 % au cours de ces dernières années. Elle atteint aujourd'hui 50 000 tonnes alors que nous importons 35 000 tonnes de saumon, dont on ne connaît pas le mode d'alimentation.
Une charte intéressante a été signée entre les différents acteurs de l'aquaculture pour le développement de cette filière. Nous nous réjouissons d'ailleurs que la Commission européenne inscrive pleinement ce développement dans ses orientations.
En France, la volonté de tous les acteurs, notamment les producteurs, est de rendre notre pays moins dépendant des importations aquatiques. Mais il existe des distorsions de concurrence très fortes entre les pays européens et les produits importés des pays tiers. Nous devons donc en tenir compte et être attentifs à mettre tout en oeuvre pour développer l'aquaculture française.