S'agissant de l'arrachage de vignes, on n'était pas confronté à des problèmes d'actualité aussi prégnants que l'escroquerie sur la viande de cheval. Vous déconnectez cette affaire de l'autorisation des PAT, mais monsieur Peiro a fait l'inverse dans son intervention !
Nous avions alors appuyé une position très musclée du ministre de l'agriculture sur le sujet avant la prise de décision : cela nous avait paru efficace. Mais ici, le contexte est différent. Adopter une résolution européenne chaque fois qu'on est en désaccord avec la Commission européenne risque d'affaiblir cet instrument juridique, qui est utile pour appuyer la position de nos députés européens vis-à-vis de celle-ci.
Cela étant, comme nous ne sommes pas contre cette proposition de résolution sur le fond, nous nous abstiendrons. Il s'agit donc plus d'une question de forme.