Par ailleurs, vous vous prévalez à chaque instant du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, mais cela revient à redonner aux entreprises en 2014 les 20 milliards d'euros que vous leur avez piqués en 2012. Pensez-vous que les entrepreneurs sont dupes ? Pensez-vous que c'est ainsi qu'on va relancer l'investissement, alors que, il faut bien en avoir conscience, la confiance est aujourd'hui perdue ?
Votre politique est donc une politique de panique : vous paniquez parce que les résultats qui commencent à arriver ne correspondent pas à vos espérances. Mais cela n'a rien d'étonnant parce que vous faites exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire : un choc de l'offre appuyé sur un vrai choc de compétitivité. En appliquant simplement les recommandations du rapport Gallois, vous auriez réussi, mais vous n'avez pas eu le courage, parce que vous étiez tiraillés entre les différentes couleurs de votre majorité.