Monsieur le ministre, hier, la fête a été gâchée. Elle a tourné à l'émeute. Un quartier de Paris a été livré à des bandes de voyous. Ils ont pu pendant plusieurs heures, quasi impunément, s'en prendre aux Parisiens, aux boutiques, aux vitrines, aux voitures. Bilan : trente-deux blessés. Tout cela du fait du manque de préparation des responsables parisiens de la police, qui n'avaient manifestement pas anticipé ces événements.
Monsieur le ministre, j'étais hier parmi les supporters pour fêter la victoire. (Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.) J'ai vu leur déception, j'ai partagé leur colère de voir la fête ainsi dévoyée et en fin de compte annulée. J'ai aussi rencontré les victimes place du Trocadéro, et j'ai vu leur écoeurement.