Monsieur le Premier ministre, vous venez d'ouvrir le chantier de la réforme des retraites en lançant une consultation de l'ensemble des partenaires du dialogue social. Que de chemin parcouru depuis la campagne présidentielle lorsque François Hollande nous expliquait qu'il reviendrait sur l'intégralité de la réforme décidée par la majorité précédente. Encore une promesse oubliée !
Après le temps de la démagogie, qui vous a vu décider d'une petite amélioration pour les carrières longues, financée par une baisse du pouvoir d'achat et une hausse du coût du travail, il y a eu ensuite le temps de l'injustice, madame Touraine, avec la taxe sur les retraités de 0,3 % décidée en avril dernier.
Aujourd'hui, la réalité vous rattrape : vous êtes est au pied du mur.