Sur ce sujet, il est temps d'en finir avec le manichéisme qui avait cours à une époque. Les Français de l'étranger ne sont ni de gauche, ni de droite, ils sont comme les autres Français : quand il y a une vague de gauche, ils sont à gauche et quand il y aura une vague de droite, j'espère qu'ils seront à droite !
Ce sont des concitoyens qui ne doivent pas être oubliés : je me félicite donc de l'existence de ces projets de loi. Il y a sincèrement urgence sur ce texte, mais nous avons eu l'impression que pour la majorité, l'urgence n'était que dans les mots. Heureusement que le mariage homosexuel n'a pas été suivi d'un autre texte qui aurait repoussé ces projets de loi aux calendes grecques ! Nous devions en effet nous réunir il y a un mois sur ce sujet, et nous ne le faisons finalement qu'aujourd'hui.
C'est la première fois qu'un texte traite spécifiquement des Français de l'étranger dans cette législature, mais ce n'est pas la première fois que l'on en parle.
Je reviendrai sur les détails du texte durant le débat. Mais, je vous rassure, je serai bref, Claudine Schmid ayant brillamment exposé les enjeux du projet.
Depuis onze mois, la situation des Français de l'étranger a été évoquée à plusieurs reprises dans l'hémicycle, notamment en juillet dernier. La première mesure qui fut prise alors a consisté à …