Je reprendrai les propos de Charles-Amédée de Courson sur la baisse des dépenses : celle-ci nous semble insuffisante et en tout cas mal engagée, si j'en juge par les déclarations, ce soir, des syndicats de la fonction publique et par leur déception au sortir de la conférence sociale. Eux-mêmes pressentent l'extrême rigueur de la gestion, lorsque vous annoncez d'un côté la stabilisation des dépenses et des effectifs de la fonction publique, et de l'autre votre souhait d'augmenter considérablement les effectifs d'un certain nombre de ministères.
Il nous semble aussi que l'augmentation des prélèvements, dont chacun sait bien qu'elle est nécessaire pour faire face à nos obligations et pour trouver ces 33 milliards, est particulièrement injuste lorsqu'elle frappe les classes populaire, que la suppression de l'exonération des heures supplémentaires est une faute…