Il s'agit d'un autre domaine dans lequel les certificats d'économies d'énergie devraient être efficaces et le sont très peu : la mobilité. Or chacun a bien conscience que c'est une question essentielle si nous voulons atteindre le facteur 4 en matière d'émissions de gaz à effet de serre.
Nous devons agir pour développer les transports collectifs ou les circulations douces, mais également encourager tous les usages partagés de l'automobile et aller vers des véhicules plus sobres. Sinon, nous n'atteindrons jamais le facteur 4, d'autant que la mobilité des personnes et des marchandises est le domaine dans lequel nos émissions de gaz à effet de serre continuent systématiquement d'augmenter.
Il s'agit donc ici à la fois d'appeler l'attention sur la nécessité de mettre en place des dispositifs réellement efficaces et fonctionnels pour que les CEE soient utilisés en matière de mobilité et d'élargir le champ des actions pouvant être concernées. L'amendement mentionne donc les véhicules sobres, la réduction des flottes de véhicules des entreprises et administrations, le partage de ces flottes, les actions des collectivités pour améliorer les transports collectifs et le transfert modal, la réduction de la circulation automobile, l'amélioration de l'efficacité des livraisons et du fret et les actions des collectivités et des entreprises pour faire utiliser le vélo et assurer une intermodalité entre vélo et transports collectifs.
Je vous signale – et j'en profite pour saluer Alexis Bachelay ici présent, avec qui nous menons le lobbying pour un plan national vélo, de façon efficace je crois – que le club des parlementaires pour le vélo s'implique fortement pour faire en sorte que les différents dispositifs existants favorisent, comme c'est le cas dans d'autres pays, le développement de l'usage du vélo, notamment pour les déplacements quotidiens.