Intervention de Monique Rabin

Réunion du 15 mai 2013 à 16h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin, rapporteure spéciale des crédits du commerce extérieur :

Nous partageons vos orientations en faveur d'une structuration très forte du soutien aux exportations ainsi que votre souci de simplification.

L'exportation est une cause nationale. Les opérateurs – qu'au passage, malgré la forte reconnaissance dont ils bénéficient à l'étranger, la révision générale des politiques publiques – RGPP – a privé de moyens – y sont nombreux : Ubifrance, le réseau des chambres de commerce et d'industrie, celui des conseillers du commerce extérieur, les conseillers économiques de la direction générale du Trésor. J'appelle l'attention du Gouvernement sur la lisibilité du dispositif ; la récente mise à disposition d'ambassadeurs dans ce domaine par le ministère des Affaires étrangères me semble aller contre la simplification souhaitée.

En matière de structuration, la « tournée » que vous avez effectuée dans les régions vous permet-elle de nous présenter d'ores et déjà un bilan du positionnement de celles-ci en « chefs de file » de l'export ?

Dans la stratégie que vous avez engagée en faveur du redressement de la balance commerciale de notre pays, l'analyse de l'offre et de la demande par pays et filières, par « couple filière-marché offert par un pays » tient un rôle central. Quel rôle allez-vous donner aux « fédérateurs », dont vous avez fait état très récemment, pour décliner dans l'action cette analyse ?

Fin avril, vous avez évoqué les « maisons de l'international » qui pourraient être installées en Asie ou aux États-Unis, par exemple. Qu'attendez-vous de ces nouvelles structures ? Comment les régions, qui disposent déjà de bureaux à l'étranger, seront-elles intégrées dans le dispositif que vous mettez en place ? Ce point constitue l'un des axes de travail de la mission d'information sur l'évaluation du soutien public aux entreprises lancée par le Comité d'évaluation et de contrôle de notre Assemblée.

J'avais été assez critique, sous la législature précédente, sur la politique du chiffre menée en matière de volontaires internationaux en entreprise – VIE. Pour moi, c'est d'abord sur la dimension qualitative qu'il faut travailler. Quels moyens allez-vous vous donner pour avancer dans ce sens ? Quelles actions comptez-vous mener ?

Les pôles de compétitivité n'accompagnent pas assez les entreprises à l'exportation. Quelles actions comptez-vous engager pour les y inciter ?

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