Les politiques par filières et marchés conduites dans les régions se structurent-elles bien ? S'avèrent-elles efficaces ? D'autres pays mènent-ils une politique semblable ?
En matière d'exportation, c'est aux grands groupes et aux grands contrats que l'on pense d'abord. Cependant, les grands groupes ont un effet d'entraînement – celui-ci est du reste supérieur chez nos partenaires. Quelles sont vos relations avec ces grands groupes mondialisés ? Quelles actions comptez-vous mener pour faire bénéficier les PME de leurs réseaux d'affaires et de leurs implantations à l'étranger ?
Quelle sera votre politique à l'égard d'Ubifrance et de la BPI ? Pour être bref, la BPI, c'est l'ex-OSEO. Aujourd'hui, Ubifrance fonctionne bien. OSEO aussi fonctionnait bien. Allez-vous travailler à modifier la nature de leurs relations ?
Allez-vous augmenter le nombre de VIE ?
Dans la mesure où vous avez évoqué la contribution aux économies nécessaires du ministère que vous dirigez, je ne vous interrogerai pas sur ce point.
Enfin – c'est sans doute dû à une perte de compétitivité de longue date –, notre pays exporte mal. Or, le dispositif public de soutien de certains pays qui réussissent est moins bien organisé que le dispositif français. Leurs succès sont-ils dus à une meilleure organisation en amont ? Quels sont les moyens réels d'un ministre du Commerce extérieur ? Outre son réseau, dispose-t-il d'autres leviers d'actions que l'établissement de statistiques commentées et l'ouverture aux chefs d'entreprise des déplacements officiels ? Ne faudrait-il pas en inventer de nouveaux ? Ainsi, la dualité entre ministère de l'Économie et ministère du Commerce extérieur a-t-elle un sens ? Ne serait-il pas plus logique qu'un seul ministre coordonne la politique industrielle et la conquête des marchés extérieurs ? Les marchés intérieur et extérieur forment un tout.