Je voudrais commencer par saluer l'action aussi discrète qu'efficace de la ministre et indiquer que son attention portée aux PME me satisfait pleinement. Pour faire suite aux propos de Jean-Louis Gagnaire, je crois pouvoir dire que huit neuvièmes du commerce extérieur sont réalisés par les PME et qu'un neuvième seulement est le fait des grands groupes. Bien sûr, on en entend davantage parler, dans la mesure où leurs contrats sont plus importants et emblématiques et où c'est sur eux que repose la communication des gouvernements successifs ou des grands groupes qui ont les moyens de se faire connaître.
Sur la question des PME, je voudrais prendre l'exemple d'une PME, membre d'un pôle de compétitivité, qui développe une technologie de pointe, est en capacité de développer un produit performant dans le domaine de l'urbanisme et de la ville et est confrontée à d'énormes problèmes de financement dans un contexte de concurrence internationale très forte. J'aimerais d'abord savoir si vous arrivez à identifier ces offres nouvelles, puis, dans un second temps, si vous pouvez aider ces PME à identifier les marchés sur lesquels elles pourraient se porter. Avez-vous les moyens de les aider à répondre à des appels d'offres internationaux, qui sont parfois trop compliqués pour des structures réduites ? Au-delà des logiques de filières, quels sont les outils qui pourraient aider les PME à présenter des offres globales pour conquérir les marchés des pays émergents ? Comment faire pour aider les PME à obtenir des références de valeur en France, qui leur permettront ensuite de conquérir des marchés à l'international ? Enfin, dernière question, j'avais interrogé le Gouvernement lors de la discussion du dernier projet de loi de finances sur les garanties Coface étendues au domaine de l'aéronautique : un problème se posait pour le projet Superjet, soumis à des contre-garanties, ce qui constitue une anomalie. Le Gouvernement avait répondu que la situation devait s'améliorer rapidement, mais j'aimerais savoir où en est ce dossier.