Sur le sujet de la diplomatie économique, j'ai été surpris par l'intervention de Madame la ministre, estimant que, selon qu'on adopte une conception anglo-saxonne ou française, l'économie est ou non à la disposition de la diplomatie. Avec la commission des Affaires économiques, j'ai participé à la création d'Ubifrance, qui s'est avérée utile, sur l'amont. Mais sur le terrain, le problème des querelles permanentes entre le réseau des missions économiques et les chancelleries, en dépit d'importants progrès réalisés, n'est toujours pas réglé. Notre diplomatie, contrairement à ce que vous avez dit, doit être à la disposition de notre économie. Elle doit être le moteur des actions à conduire pour le commerce extérieur au niveau le plus élevé, ce que fait très bien le Président de la République. Mais sur le terrain, j'aimerais savoir si vous avez le sentiment que les chancelleries sont vraiment à la disposition de la politique du commerce extérieur du Gouvernement, en étant les soutiens forts et permanents des missions économiques dans le cadre de leurs travaux.