Madame la députée, je voudrais répondre à trois éléments de votre question.
Premièrement, la récession. Vous soutenez que notre politique en serait à l'origine. Pourtant, lorsque l'on considère l'évolution des taux de croissance respectifs des PIB français et allemands, le différentiel est de 0,2 % en notre faveur. Lorsque la récession est bien plus forte en Allemagne, l'Allemagne mène une bonne politique ; lorsqu'elle est plus faible de 0,2 point en France, nous en menons une mauvaise. Allez comprendre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Deuxièmement, l'évolution des dépenses. Vous considérez que nous sommes assez peu prompts à faire des économies ; ce serait la raison pour laquelle nous créerions des impôts. Laissez-moi cependant vous rappeler quelques chiffres ayant trait à un passé récent. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)