Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, le manque de logements est un problème frappant depuis de nombreuses années un grand nombre de villes françaises.
Notre Président de la République vient d'en découvrir l'urgence il y a deux mois : il était temps ! Il a promis la construction de 500 000 logements par an ; voilà l'une des nombreuses promesses qu'il ne tiendra pas. En effet, le second semestre 2012 enregistre une baisse des mises en chantier de presque 20 % par rapport au second semestre 2011. Cela frappe durement le secteur du bâtiment, notamment les artisans, qui sont des acteurs économiques de premier plan pour notre pays.
Il faut dire que la crise que traverse notre pays, à laquelle s'ajoute l'incohérence de la politique gouvernementale, n'encourage ni les entrepreneurs, ni les acheteurs potentiels.
En un an, le Gouvernement a accumulé les mauvais signaux, avec en particulier la hausse tous azimuts de la fiscalité, et notamment de la TVA.
L'immobilier est un secteur qui, comme beaucoup d'autres, a besoin de stabilité et de visibilité, ce que n'offre pas la politique menée actuellement.