Il a permis aux banques allemandes et françaises de financer des bulles, notamment en Espagne ou en Grèce. La réalité est apparue au moment de la crise de la titrisation. Voilà pourquoi conduire aujourd'hui une telle politique sous les auspices de la Commission nous mènera tout droit à la récession. C'est une évidence !
Il y aurait une possibilité, monsieur le ministre. C'est la monétisation – la création monétaire – comme la pratiquent la Federal Reserve et la Banque d'Angleterre avec le quantitative easing, c'est-à-dire l'injection directe dans l'économie d'éléments permettant de relancer l'activité, notamment par l'investissement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Si vous ne savez pas ce qu'est la monétisation, on vous donnera des cours ! On nous répondra qu'il y a aujourd'hui un risque d'inflation, mais c'est archifaux ! Il n'y a pas de risque d'inflation, tout simplement parce que l'appareil productif en Europe, et particulièrement en France, est sous-utilisé.
Au lieu de cela, que nous propose-t-on aujourd'hui ? La fuite en avant !