Il faut donc prendre des décisions courageuses : instaurer par exemple une clause de résiliation du bail, mettre en place des outils comme la vidéoprotection ou permettre aux forces de police de pénétrer à tout moment dans le parc social grâce à une autorisation permanente. Il faut également travailler en amont, convoquer les familles lorsque cela est nécessaire, sous l'autorité des maires afin de les prévenir qu'elles se comportent mal et, le cas échéant, prévoir leur expulsion. Ces familles ont la chance d'habiter un logement social ; elles n'ont pas le droit de pourrir la vie des voisins, des riverains, de toute une colonne d'ascenseur par des faits délictueux, souvent liés d'ailleurs au trafic de drogue.
Le dispositif que nous proposons dans les amendements nos 49 et 50 et très complet et assez simple à mettre en place. Je vous demande donc, madame la ministre, de compléter votre projet de développement du parc social, pour assurer partout en France sa sécurité et sa tranquillité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)