Les amendements de Jean-François Lamour méritent autre chose que la caricature qu'en a faite Mme la rapporteure. Ils posent un problème de fond, qui touche nombre de nos concitoyens dans les grandes métropoles, mais également dans nos villes moyennes : chacun connaît le cas de ces familles qui créent des difficultés dans les immeubles en usant de manière intempestive et abusive des parties communes.
Or les moyens juridiques dont disposent les bailleurs sociaux face à de telles situations ne sont pas adaptés. J'en veux pour preuve le fait que certains s'interrogent sur la nécessité de faire appel à des sociétés privées pour assurer des missions de surveillance et de contrôle. Il serait plus adapté de donner à la puissance publique tous les moyens d'agir.
Vous m'avez semblé, madame la rapporteure, avoir sur ces solutions un a priori plutôt positif, avant de partir dans d'autres considérations. Mais il est important de légiférer immédiatement au lieu de reporter à plus tard, car ce sont des préoccupations quotidiennes pour nombre de nos concitoyens. Le groupe UDI soutiendra donc ces amendements.