Il n'y a pas d'échanges systématiques d'informations entre acteurs publics ou assimilés, sauf sur des points saillants ou en cas de difficultés particulières. Ainsi, les comptes rendus des visites faites dans les entreprises par les agents de la DIRECCTE vont à l'administration centrale, jamais à la région. Cela étant, on comprend la limite de l'exercice : un lien de confiance se crée entre l'agent de l'État qui visite une entreprise et son dirigeant, lequel veut maîtriser la diffusion des informations relatives à sa société. Un chef d'entreprise qui fait mention d'une difficulté financière ou d'une perspective d'affaiblissement de son activité ne souhaite pas que ses clients en aient connaissance.